27 janvier 2007

Les nouveaux ennemis publics

Agence France Philorémond-PARIS-17h : L’opinion publique avait été particulièrement choquée par les révélations faîtes par SAS Alain Rémond dans sa chronique de Marianne.

La réaction de Jean Edmond Le Crouchard, l’inénarrable doyen du Haut Conseil pour le Rayonnement Intergalactique d’Alain Rémond, ne s’est pas faîte attendre. En effet, il a immédiatement demandé une enquête publique sur les faits évoqués, confiée à la fine fleur de l’élite des limiers de la police, l’Inspecteur Bœuf-Karoth, en collaboration avec le procureur Baluchard. Ils viennent tous deux de rendre les conclusions de leur enquête, ils ont fait vite, c’est vrai, c’est même un peu étrange, voir carrément invraisemblable, à la limite de l’incohérence mais après tout, n’ai-je pas indiqué que c’était la fine fleur de l’élite des limiers de la police ?

En tous cas, leurs conclusions sont effarantes. Je vous les livre, vous verrez c’est accablant :

« Dans sa chronique, SAS Alain Rémond nous faisait part du courrier de ses lecteurs. Il citait, ainsi, le cas de cet homme faisant du 43, et qui n’arrive jamais à trouver de chaussettes adaptées à ses pieds, devant se résoudre à prendre du 42 ou du 44. C’était inadmissible.

Il y avait aussi cette lectrice suisse qui perdait à chaque lavage en machine à laver la moitié de ses chaussettes. C’était scandaleux. Une enquête s’imposait. Elle m’a été confiée. Ce que j’ai découvert est affreux, mes amis. Voici les conclusions auxquelles je suis parvenu.

Le processus commence chez les fabricants de chaussettes. Vils et cupides, ceux-ci sont prêts à tout pour augmenter un peu plus leur bénéfice. Or, les marchands de chaussettes ont un problème, les paires de 42 et 44 ne se vendent pas. Pour eux, c’est catastrophique. Les gens font soit du 41, du 43 ou du 45. Mais pas de 42 ni de 44. Alors, le marchand de chaussettes imagine un plan machiavélique : supprimer les paires de 43. Ainsi, on sera obligé d’acheter du 42 ou du 44. Le plan marche, au grand dam de l’innocent citoyen, victime collatérale de ces abjects commerçants. Mais la veulerie et la cupidité du marchand de chaussettes n’ a pas atteint ses limites. Pour vendre encore plus de chaussettes, le commerçant va s’aventurer un peu plus loin dans les méandres inquiétants de la méchanceté à but lucratif. Il met en place un dispositif absolument terrifiant : il donne comme consigne à ses ouvriers de bâcler la confection d’une chaussette sur quatre qui se désintégreront en filaments laineux aux premiers lavages. Ainsi, le malheureux client, pris dans le piège monstrueux devra racheter de nouvelles paires de chaussettes et par là même enrichir un peu plus, les odieux vendeurs ! C’est abject. Alors mes amis, élevons nous contre la cupidité, marchons contre les commerçants de chaussettes, oui mes amis, marchons en tong ! ».

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