26 décembre 2007

Fêtes

Ah, la fin décembre! Le moment tant attendu par les chroniqueurs et les blogeurs pour avoir une bonne excuse de ne rien faire honteusement; et oui, mes amis, en raison des fêtes de fin d'année et de scandaleuses envies de fainéantise, l'Alain Rémond Fan Club ne sera remis à jour qu'à partir du 8 janvier...En attendant,joyeux noël et bonne année.

17 décembre 2007

Brevet

Brevet

Créé en 1947 puis supprimé en 1977, puis rétabli en 1986, le diplôme national du brevet (BEPC) est un examen se déroulant à la fin du cycle secondaire. Son taux de réussite moyen est de 78,9% .Il se est composé du B2I(Brevet d’Informatique ), d’une épreuve en langue étrangère du contrôle continu et de trois épreuves : mathématiques histoire, et français. Cette dernière est généralement la plus redoutée. Elle se déroule ainsi : questions de compréhension sur un texte, réécriture puis dictée, rédaction, durée 3 h, coefficient 2. Les textes choisis pour cette épreuve appartiennent généralement à la littérature française reconnue et faisant l’unanimité, classique ou contemporaine. Ainsi, Guy de Maupassant en 2003, Edmond Rostand et J-M G Le Clézio en 2002, Jean-Claude Izzo et Alexandre Dumas en 2001, Victor Hugo en 2000, ou encore Alain Rémond, en 2005. Oui mes amis, vous avez bien lu, nos chères petites têtes blondes ont eu à planché sur ce chef-d’œuvre incommensurable de la littérature française, la « Gloire de mon père, le Château de ma Mère »breton, le « Du côté de chez Swann » armoricain, je veux bien sûr parler de « Chaque Jour est un adieu ».

Ainsi dans un souci louable de faire partager à notre jeunesse les lumières éternelles de la Littérature Française, le sujet du Brevet portant sur un extrait de ce roman permet de saisir tout à fait le sens du texte présenté, de le comprendre à fond, de l’étudier jusqu’au moindre détail, de le disséquer et de lui faire subir d’étranges expériences stylistiques. Cette analyse indispensablement sérieuse d’une telle œuvre est donc proposée dans ce sujet, à travers des questions et des exercices d’une rare poésie et d’une logique admirable. Néanmoins, parfois les questions ont besoin d’être complémentés pour explorer de façon vraiment complète l’extrait choisi. C’est ce que nous nous sommes permis de faire, voilà donc le sujet de l’épreuve du brevet de français 2005, portant sur un passage de « Chaque jour est un adieu » :

« Question 1 a) A quel temps est-écrit ce texte ?b) Donnez deux valeurs de ce temps ? » Aide : pour la question b), nous vous proposons un choix de réponse : a)la valeur travail b) la valeur imparfait d’habitude c) la valeur imparfait d’actions longues d) ce temps est immoral et n’a donc pas de valeurs.

« Question 2 : « Fallait surtout pas être pressés ». a)De quel niveau de langue relève cette phrase ?justifiez votre réponse. b) Dans le premier paragraphe relevez deux expressions du même niveau de langue. c) Pourquoi le narrateur utilise-t-il ce niveau de langue ?d) Réécrivez cette phrase dans un autre niveau de langue. » Oui c’est vrai ça, pourquoi, un tel niveau de langue et pas un autre ? Et puis est-ce qu’on n’apprécierait pas un peu mieux cette phrase dans un autre niveau de langue ? Et d’abord, est-ce bien raisonnable d’utiliser ce niveau de langue ? Justifiez vos réponses.

« Question 3 : Dans l’expression « ça impressionnait, remplacez le pronom « ça » par un substitut nominal plus approprié. »C’est tout à fait juste cette remarque. Il est vrai qu’Alain Rémond est un grand écrivain/journaliste/homme. Mais dans son œuvre, aussi admirable soit-elle, les substituts nominaux sont-ils bien appropriés ? N’en abuse-t-il pas trop, des substituts nominaux ? Ces interrogations sont elles aussi valables pour les substituts adverbiaux ? Ou pronominaux ? Et d’abord, est-ce que ça existe des substituts adverbiaux ou pronominaux ? Barème sur 3points.

Passons sur la 4 et la 5 et arrêtons nous à la sixième : « 6)Quel rapport logique unit les deux propositions de la première phrase du texte ? » Mais avant toute chose, y-a-t-il bien un rapport logique entre ces deux propositions (pour rappel « Quand on voulait se faire couper les cheveux, on allait chez le menuisier ») ? Cette phrase est-elle : a)tout à fait admirable b) admirable, sans plus c) un tout petit peu admirable d) bien, mais je trouve qu’il y a trop de substituts nominaux (rayez les mentions inutiles). « 6 b) Quel est l’effet produit ? »Autrement dit, cette phrase vous a-t-elle :a)fait rire b) rappeler des mauvais souvenirs c)je ne suis pas un grand sensible d) je n’ai pas compris la question (si vous avez répondu petit d), relevez en à la place les substituts nominaux transitifs directs du texte. En cas d’échec, passez à la question suivante, sans passer par la case prison.

« 7.a) Dans l’expression : « ils y passeraient à leur tour »(ligne 9), identifiez la forme verbale « ils y passeraient » ». Est-ce une forme verbale a) simple b) moyennement simple c) pas si simple que ça d) ce n’est pas une forme verbale, mais un substitut nominal. « 7 b) Que veut dire le narrateur par cette expression ? » Question subsidiaire : Le narrateur veut-il vraiment dire quelque chose par cette expression ? Si vous avez répondu oui, passez à la question suivante qui est la précédente, après avoir justifié votre réponse, sans utiliser de substituts nominaux. Si vous avez répondu non, vous ne pouvez pas répondre à la question 7b). Appliquez alors la même procédure que pour la question 6 ; si vous avez déjà effectué la procédure indiquée lors de votre réponse à la question 6, recommencez en relevant cette fois les substituts nominaux transitifs indirects. Si vous doutez de l’existence de substituts nominaux transitifs indirects, vous êtes un esprit tatillon. Passez alors à la question 8).

« Question 8 : Relevez quatre indices qui situent ce texte en 1952. » Précision : le fait que par une étrange coïncidence on vous pose justement cette question ne peut en aucun cas figurer comme indice. NB : Si vous n’en relevez que trois, rajoutez pour compenser deux substituts nominaux intransitifs directs.

« Question 9 : Quelles sont les deux activités pratiqués dans la cour du boucher ? »Coup de pouce : ce n’est pas de l’aquagym. « 9.b) Dans la phrase « Mais la cour du boucher, c’était aussi le rite de la lessiveuse » (ligne 14), justifiez l’emploi des liens logiques « mais » et « aussi » ». Questions complémentaires : « Mais » et « aussi » sont-ils réellement des liens logiques ? Ne serait-ce plutôt des substituts nominaux adjectivaux ? Si oui, cela ne prouve-t-il pas qu’Alain Rémond abuse des substituts nominaux de toutes sortes ? Tirez en des conclusions logiques en vous servant des mots « gratte-papier », »écrivaillon » « indigne », « pathétique », « France-Soir ». (Sur 3pts)

« Question 10.a) Quelle figure de style constitue l’expression « un feu d’enfer » ». Faisceau d’indice :a)un triple salto cabré b) je ne voudrais pas paraître lourd, mais je crois bien que c’est un substitut nominal c)une métaphore. « 10.b) Expliquez l’expression « le rite de la lessiveuse .c) Faîtes une phrase ou le mot « rite » sera employé dans un autre contexte » Coup de pouce : exemple de phrase : J’ai fais une phrase ou le mot rite est employé dans un autre contexte.

« Question 11.a) Dans le passage des lignes 17 à 22 relevez des répétitions de verbes conjugués à des modes différents. b) Par ces répétitions que cherche à exprimer le narrateur ? » Questions bonus : De cette façon, le narrateur ne va-t-il pas mettre des significations obscures un peu n’importe où ? Est-ce bien sérieux de mettre des sens cachés en plein milieu d’une répétition de verbes conjugués à des modes différents (ligne 17 à 22) ? ».

Dernière question : Qu’avez-vous pensez de ce texte ? Etait –il a) affligeant b) un peu affligeant c) beaucoup affligeant d) un tout petit peu affligeant mais moi j’ai bien aimé le passage où il tue l’agneau e) serait-il déplacé de reparler de l’abondance excessive de substituts nominaux ?

Pour finir, rédaction : A l’aide du texte d’Alain Rémond, en respectant le style de l’auteur, la ponctuation, la syntaxe, mais surtout l’ambiance du texte présenté, racontez vos vacances en 2O lignes. Sujet facultatif : « L’emploi des substituts nominaux, un tabou dans les sociétés occidentales ? »

Voilà, tout est clair je pense, dans deux heures et demi je ramasse les copies, bonne chance, Brichot et Cottard, c’est bien, vous avez gagné, vous viendrez me voir en heure de retenue lundi de quatre heures et demi à cinq heures et demi.

11 décembre 2007

Chine

Cette semaine dans « Marianne », Alain Rémond nous fait découvrir cette révolution dans la façon de concevoir le dîner d’affaires, le « speed networking », une fantastique innovation. En effet pour les hommes d’affaires importants, il est fini le temps déjà oublié où l’on s’ennuyait à discuter du dossier Chassaing avec un seul interlocuteur pendant toute une soirée. Non, à présent, avec le « speed networking » vous prenez l’apéritif avec le directeur du service étranger, dès qu’ « une troupe de sonneurs de cors » fait sonner le clairon, hop, vous changez de table et vous vous retrouvez avec le responsable marketing avec lequel vous n’avez le temps que de prendre le plat principal car déjà, de nouveau le clairon, et paf, vous voilà à la table d’un client potentiel. Les patrons sont des grands enfants. Sauf que, bien que cette méthode puisse au premier abord paraître assez surannée voire franchement risible, elle a pourtant fait ses preuves, il y a une semaine, en Chine. Oui, chers amis, aujourd’hui grâce à une enquête d’investigation d’une rigueur exceptionnelle vous allez découvrir les dessous de ce dîner d’affaires où le Président Français a réussi à faire signé d’importants contrats au gouvernement chinois grâce, en plus de son incroyable talent de persuasion, au « speed networking », car Nicolas Sarkozy c’est bien connu est toujours à la pointe de la modernité et de l’innovation…

Alors voici le contexte. Nous sommes lundi dernier, à Pékin, lors du voyage présidentiel en Chine et la délégation française accompagnée des représentants du gouvernement chinois vont dîner « Chez Luigi, Cuisine Sino- Napolitaine », adresse bien connue des gourmets pékinois en vue de s’entretenir de la signature éventuelle d’importants contrats. Pour cette occasion, le Président français est entouré de son entourage, de ses ministres et de divers patrons : Andrée sa mère, Pierre son fils, Jean-Pierre Raffarin, Henri Guaino Jean-Louis Borloo, Nathalie Kosciusko-Morizet, Bernard Laporte, Eric Besson, Christine Lagarde, Rachida Dati et Rama Yade, Anne Lauvergeon (AREVA), Louis Gallois (AIRBUS). Du côté chinois le président Hun Jintao, le premier ministre et le maire de Pékin Wang Quishan représentent leur pays. IL est 20h et le dîner commence.

On se place dans un premier temps selon le hasard et les amitiés. Puis, on apporte l’entrée, des rouleaux de printemps à la Bolognaise, et déjà, les conversations vont bon train.

Ainsi, à la première table, Christine Lagarde a pris la parole : « Ils sont épatants ces Chinois, eux au moins quand le pétrole est trop cher, ils prennent leur vélo, pas comme en France.-Nicolas Sarkozy : Oui c’est vrai et puis le jogging aussi, plus que chez nous.-Rachida Dati : Ah, le vélo, ça me rappelle toute mon enfance, quand je devais aller à l’école le ventre vide dans la neige et que…-Louis Gallois, au président chinois : Donc, monsieur le président, ces Airbus, ça vous intéressent ?-Christine Lagarde : C’est tellement pratique quand il ya des grèves-Hun Jintao : Oui bien entendu, nous serions très intéressés. Mais d’autre part je crois savoir que Airbus voudrait délocaliser en Chine ?-Louis Gallois : Euh, c’est en effet envisagé, hum.-Rachida Dati : Si vous ne savez pas comment faire accepter la fermeture d’usine, je peux toujours vous être utile, j’ai de l’expérience pour les tribunaux-Nicolas Sarkozy : Elle est remarquable. » A la deuxième table, l’ambiance est nettement moins chaleureuse : « Andrée Sarkozy discute à part avec Nathalie Kosciusko-Morizet et Anne Lauvergeon tente de vendre ses centrales nucléaires au premier ministre chinois. Ce dernier ne l’écoute que distraitement car il remarqué que Jean-Louis Borloo semble bien morne en fixant une bouteille d’eau : « Qu’avez-vous cher ami ? Vous avez l’air songeur est-ce à cause de l’eau que nous avons à table –J-L Borloo : Hum, hum, non, non pas du tout, je n’ai absolument rien contre l’eau, ce n’est pas cela, qu’allez vous chercher là.-Alors, goûtez la elle est excellente, elle vient du Chang Jiang, le fleuve bleu, qui, il faut cependant le reconnaître est appelé ainsi bien qu’il tire sur le rouge. –Andrée Sarkozy : Oui, mais en Chine il est interdit de tirer sur quelque rouge que ce soit… »A la dernière tablée l’ambiance est encore plus morne , la conversation sur le rugby s’enlise : « Jean-Pierre Raffarin :Le rugby, c’est la communion des forces, c’est faire des passes en arrière en allant en avant-Henri Guaino : Le problème du rugby c’est qu’il n’est pas assez rentré dans l’Histoire tout comme l’homme africain ou Bernard Henri Lévy qui n’est qu’un sale…-le maire de Pékin : Je m’intéresse pour ma part beaucoup au rugby, mais je dois dire que j’ai toujours soutenu l’Angleterre- Eric Besson : Comme moi, je supporte également les anglais.-Bernard Laporte : Comment, Eric, tu as toujours supporté les Bleus. C’est parce qu’on a perdu que tu te renies ? »

Soudain le cor se fait entendre dans la salle et chacun change aussitôt de place, tandis que le plat principal (pizza au canard laqué) est apporté. A l’un des tables, les discussions commerciales reprennent : Anne Lauvergeon, patronne d’AREVA s’adresse au premier ministre chinois: « Nous avions je crois évoquer l’éventualité d’un contrat pour des centrales nucléaires ? Christine Lagarde : Ah, je croyais que c’était dangereux et polluant les centrales nucléaires-Sarkozy, gêné : Voyons, Christine. Elle plaisante, monsieur, elle plaisante.-Jean-Louis Borloo : Mais oui, c’est formidable les centrales, ça rejette moins de Co2 dans l’atmosphère, et je vais vous dire que grâce au Grenelle...-Sarkozy : Ah, il est remarquable. » A la deuxième table, la discussion est plus politique : «Nathalie Kosciuszko-Morizet interpelle le maire de pékin : « Je voulais aborder avec vous le problème de la justice et du Tibet-Henri Guaino :Le problème c’est que l’homme tibétain n’est pas assez rentré dans l’Histoire -Rachida Dati :Mais oui Nathalie, leur justice est formidable, il n’ya qu’un seul centre de rétention pour prisonniers politiques par district, et un seul établissement d’exécution des peines capitales par province, moi ça me laisse rêveuse. » Chez les autres convives, on s’emporte : « Louis Gallois : Alors monsieur le président Jintao, qu’en est-il de notre partenariat commercial ? –Ah, je suis désolé mais certaines informations sur ce sujet me penchent à préférer Boeing -Raffarin : L’Amérique c’est comme la vie, elle a toujours une longueur d’avance-Laporte : d’ailleurs le football américain me semble en cela plus intéressant que celui pratiqué en Europe et qui…-Louis Gallois estomaqué : Mais enfin qui vous a révélé de telles informations ?-Hun Jintao : Mais c’est votre aimable secrétaire d’Etat Mr Besson, avec lequel je viens de m’entretenir, cher ami. »

Nouveau coup de cor, on apporte le dessert (panna cotta au saké), tout le monde s’agite change de place puis se rassoit. « Nicolas Sarkozy à Louis Gallois et Anne Lauvergeon: Nous en avons donc, pour 20 milliards de contrats, c’est bien cela-Bernard Laporte : Auxquels il faut ajouter bien sûr le contrat que je viens de décrocher pour l’ouverture d’un casino à Shanghai sans compter une campagne de pub pour des boîtes de nems que je…-Andrée Sarkozy : Il est remarquable. » A la deuxième table on en est aux confidences : « Rachida Dati : Je vais te confier un secret Nathalie (Kosciuszko-Morizet), et bien voilà, je peux te le dire, j’ai menti, je ne pais de licence en lettres chinoises ni de diplôme de l’université de Canton-Raffarin : Moi par contre je parle couramment l’anglais : To win against the no, the yes needs the no because –-Nathalie Kosciuszko-Morizet : Tu sais Rachida, je le savais déjà-Ah bon ? Mais, ce secret je ne comprends pas je ne l’ai dit qu’à Eric Besson. » A la dernière table : « Christine Lagarde aux dignitaires chinois : Et bien messieurs, ça s’est très bien passé, pour des communistes je dois dire que vous êtes très convenables-Jean Louis Borloo : Voyons Christine, hem, bien, quel humour, hein, hé hé. –Henri Guaino : Le problème de l’homme communiste c’est qu’il ne s’est jamais… »

Et oui mes chers amis, voici comment s’est déroulé cet incroyable dîner, où grâce a cette incroyable méthode d’affaires, le speed networking, nos représentants, en plus de ramener pour 20 milliards de contrats, ont présenté la meilleure image de la France éternelle devant leurs homologues étrangers.

04 décembre 2007

Ile et Vilaine

Cette semaine dans « Marianne », la chronique d’Alain Rémond nous faisait réfléchir sur cette donnée majeure des futures conflits internationaux aux conséquences géopolitiques innombrables, sur cet enjeu majeur du XXIeme siècle concentrant toutes les problématiques sociaux-culturelles et économiques de notre société, je veux bien sûr parler, vous l’aurez compris, de la réhabilitation touristique de l’Ile et Vilaine.

Oui, mes amis, les Fêtes de Fin d’année approchent et ce sont l’occasion de prendre quelques jours de repos bien mérités. Or, il existe une région superbe aux paysages magnifiques et au mode de vie délicat honteusement ignorée par la plupart des vacanciers et qui pourtant est l’endroit idéal pour passer le Jour de l’An au soleil, vous aurez sûrement deviné, d’autant plus que je l’ai déjà dit y a pas trois lignes, qu’il s’agit bien entendu de l’Ile et Vilaine.

Ainsi, pout tous ceux qui seraient tenté par ce fabuleux voyage, voici un guide digne des plus fiables, gratuit et sérieux sur l’Ile et Vilaine et sa capitale, Brest :

C’est loin, et puis d’abord c’est où ? : L’Ile et Vilaine se trouve au nord-ouest de la France, dans la région Bretagne, qui est on peut le dire la plus belle des régions, enfin, une des plus belles régions, du nord-ouest de la France, bien entendu. L’Ile et Vilaine est limitrophe d’autres départements si banals par comparaison qu’on a du mal à croire qu’ils ne soient pas en Auvergne. De plus, ce département possède une portion du littoral de la Manche, appelée également Cote d’Emeraude nom dans lequel il serait très malvenu de voir un hommage au résultat des pesticides et des nitrates phosphoriques sur la lande bretonne. Alors est-ce loin, je dirais que c’est relatif : l’Ile et Vilaine est à 2h 45 de Paris en voiture, de 3 semaines d’Oulan-Bator (Mongolie) et enfin d’à peine 10 mn de Dinan.

Mais ne voilà-t-il pas une contrée sauvage et inhospitalière ? Les habitants sont-ils civilisés ? Parlent-t-ils notre langue ?: Ah, voilà de légitimes interrogations mais je peux vous rassurer immédiatement, l’Ile et Vilaine est certes en province, mais on y respecte les normes et les valeurs de notre société, ce n’est tout de même pas le Pas-de-Calais. Un habitant de l’Ile et Vilaine est quant à lui tout a fait semblable à un Parisien malgré une certaine rusticité d’outre-périphérique, à la seule différence que lui, contrairement à vous ou moi, ne lit pas « Le Figaro » mais « Ouest-France » et ne regarde pas TF1 mais TV Breizh. Un dernier détail des plus significatifs sur la normalité des autochtones et sur leur bon sens paysan : Alain Madelin fut élu maire de Redon. Enfin, ils parlent notre langue, bien sûr mais de manière peu naturelle car sachez qu’entre eux ils préféreront le dialecte indigène, qu’il est préférable de connaître (voir pour l’apprendre et le maîtriser « My bigouden is rich, Méthode Assimil ».)

Quels en sont les us et coutumes ? Y a-t-il des mœurs spécifiques à respecter ?Bien sûr. Comme chaque fois que l’on entre en contact avec une culture différente, il ne faut pas s’étonner de quelques différences de mentalités où de l’existence de traditions exotiques. Cependant, n’ayez surtout pas de préjugés idiots ou d’idées préconçues, les Bretons en plus d’être radins sont très susceptibles.

On y fait-quoi ? J’avoue ne pas saisir très bien le sens de votre question, mais sachez qu’on y cultive du blé, du maïs, des plantes fourragères et si peu de bananes que ça ne vaut que très peu la peine d’être mentionné.

Je voulais dire : « Quelles sont les visites et activités possibles ? » : Comme je vous l’ai dit, Rennes est à seulement 2h 45 de Paris, vous pourrez donc faire aisément un agréable aller-retour pour admirer Le Louvre, la Tour Eiffel, Montmartre ou les Invalides. Sinon, sachez qu’il y a des vols réguliers pour Nice ou pour Marseille, l’occasion idéale de visiter la Côte d’Azur !

Pour finir quelques conseils ou bonnes adresse ? Bien sûr, quelques bonnes tables permettant de goûter une gastronomie typique et locale ou des hôtels de qualité sont présents dans les environs : « Le Ritz, 15 Place Vendôme » ou encore « La Tour d’Argent » qui proposent des menus autour de la Bretagne (sur demande).