02 février 2008

Cheval

Pascal Meunier de Nantes (44) écrit cette semaine à « Marianne » en ces tes termes: « J'adore Alain Rémond[...], si il parlait des chevaux, j'irais au PMU », courrier à ne toutefois pas confondre avec celui, assez similaire, sur la même page, de Philippe Boniface de Dijon (31): « J'adore Maurice Szafran, [..], si il soutenait le président, j'irais à l'UMP. »


Et bien on peut dire que Pascal Meunier de Nantes (44) nous ouvre un horizon de possibiltés surprenantes, si tant est, mais j'en doute, que l'on puisse sérieusement et sans se blesser, « ouvrir un horizon », mais ça doit être une image poétique. En effet, bien que cette éventualité (un brusque départ d'Alain Rémond pour « Paris-Turf » ou « L'hebdo du cheval » ) ne soit vraisemblablement plausible-Alain Rémond spécialiste hippique, et puis quoi encore, critique de cinéma, peut-être?- c'est à n'en pas douter une éventualité tout à fait intéressante. Oui, mes amis, imaginons un instant un monde fantastique, où, si l'on ouvrait un magazine dédié aux turfistes, on pourrait peut-être lire ceci:



« Les Meilleurs chances du jour, par Alain Rémond*.

Les meilleurs chances du jour sont, comme on dit, à chercher dans la 5eme, à Vincennes( A propos, avez vous déjà pris le RER jusqu'à Vincennes? Moi, oui. Grâce à mon Pass Navigo. Dans la station de métro, y a une publicité étrange. Qui intrigue les gens curieux. Et moi, voyez-vous je suis curieux. Terriblement. Mais, me direz vous, que vient faire le métro dans cet article? Vous avez raison,je m'égare.) Bref, les meilleurs chances du jour. Qui sont donc à Vincennes. Je voudrais pas paraître tatillon mais le concept de meilleurs chances, qui, comme mues par un instinct animal, se retrouverait toutes, là, comme ça, dans la même ville, au même instant moi franchement ça me laisse songeur. C'est comme la textique. Avouez que ce sont de drôles de concept. Mais, que disais-je donc? Oui, les meilleurs chances du jour, qui sont, quelque chose me dit que vous aviez un pressentiment, à Auteuil. Donc, dans la cinquième, pour le quinté, dans l'ordre: l'As « Lady First », qui s'était illustrée, on s'en souvient, au Grand Prix d'Amérique (j'étais arrivé en retard, à ce fameux grand prix. Pourquoi? Devinez: un gros problème de cintres. Très gros.Mais je sens que ce n'est pas le moment de l'aborder.). Bon, le quinté. Alors, l'as, le numéro 3, « Sophie d'Anjou »-ah! L'Anjou. J'y étais allé une fois, en train, un truc incroyable. Décidément, j'ai une forte tendance à parler de moi. On dirait Ségolène Royal chez Drucker. Vous l'avez vue? Oups! Je recommence- Alors le quinté, l'As, le numéro 3, le numéro 5 (c'est marrant c'est tous les chiffres impairs. Il y a des hasards, des fois. Tenez, hier, j'étais dans la file d'attente du cinoche quand...zut, je me laisse encore aller.)Bon, je récapitule (j'aime bien récapituler). Dans les courses, à Vincennes, ça donne dans l'ordre, l'As,le 3, le 5 et le 6.

C'est bon? C'est noté? C'était légèrement laborieux, vous me direz. Mais, bon, il faut dire que ces temps-ci, je suis un peu troublé. Chamboulé, voyez. Rapport à mon chat. Vous ne connaissez pas sa dernière? Et bien...pffft, voilà, c'est reparti. Je ne m'arrête jamais. Comme Musardin de Villebois, dans le tiercé à Auteuil. Mais je crois qu'il vaut mieux qu'on en parle demain... »


*Certaines personnes s'étonneront qu'Alain Rémond, quand il écrit dans des journaux hippiques, comme plus haut, fasse des fautes de syntaxe, voire d'orthographe, qu'il ait un style assez plat, n'ayant rien à voir avec celui d'ordinaire, et moins d'humour que d'habitude, je leur dirai d'être indulgent...

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