12 février 2007

Hommage


Hommage

Samedi dernier,10 février , on célébrait le vingtième anniversaire du cinquantenaire de la naissance de John Fitzgerald Pinchon, père du philorémondisme, assassiné sauvagement, le 3 Mai 2005 en plein Brive la Gaillarde, devant sa femme, Gilberte et son chien, Gilberte, également.

L’occasion pour nous de se replonger dans la vie de cet homme, maître à penser et guide spirituel des philorémonds.
Photo: Monument funèbre de John Fitzgerald Pinchon, à Massigny sur Loire, place Raymond Barre

John Fitzgerald Pinchon naquit donc un 10 février à Massigny sur Loire. Il avait alors deux ans et déjà ce salaud de Léon perçait sous son appart (en effet, le petit John Fitzgerald avait un voisin inférieur qui entreprenait des travaux. John Fitzgerald en garda une rancœur perpétuelle contre les chantiers).

Aujourd’hui, en se rendant à Massigny sur Loire, ont peut visiter au cœur du petit village provençal, sur la place Valéry Giscard d’Estaing, la maison natale de John Fitzgerald, une horrible bicoque avec un musée barbant, mais le restaurant est bon, ainsi que le modeste mausolée du grand homme (voir photo).

A l’âge de 4 ans, le petit John Fitzgerald perdit ses parents dans le terrible naufrage du « Vaillant », le 25 Juin 1941 au large de Clermont Ferrand.

Il fut alors recueilli par son oncle, Charles Eugène. Ce dernier eut très vite des rapports conflictuels avec son neveu. Rapidement, Charles Eugène devient tyrannique. Il n’hésitait pas à enfermer le petit John Fitzgerald pendant de longues nuits dans d’un placard obscur. Au fil des séjours dans la penderie, l’enfant acquit une détestation des cintres, symbole des punitions de son oncle, ce qui aura son importance comme on le verra plus tard.

A 10 ans, John Fitzgerald s’enfuit du domicile de son oncle, n’en pouvant plus des brimades de Charles Eugène. Il prit alors le Vierzon-Melun de 17h32, quai n°4.

A son arrivée, le jeune enfant, égaré et affamé fut bienheureusement accueilli par une troupe de cirque. Là, il acquit une solide éducation au côté de l’éleveur d’escargot, du sosie de Georges Clemenceau et du trapéziste infirme. A 17 ans, il dit adieu à ses amis et s’en alla vers de nouvelles aventures.

A 20 ans, il est engagé par « L’Hebdomadaire de Seine et Oise ». Il y fera découvrir à ses lecteurs les méfaits des cintres et des chantiers bruyants. Dans l’édition du 21 Janvier 1957 , il écrivit un formidable article sur l’absence de scrupules des marchands de piles.

Malheureusement, l’hebdomadaire, empêtré dans un scandale lié au marché du radis noir, fut obligé de déclarer faillite et John Fitzgerald fut viré. L’année suivante, à 25 ans il publia son livre majeur «Plus tu pédales moins vite, moins tu vas plus loin où éloge de Zénobe Théophile Gramme, inventeur de la dynamo », prix Congourt de la couverture la mieux utilisée 1962.

Suivront entre 1963 et 1997 : « Guide des stations belges et danoises », « La disparition de la pie cendrée et les résultats de Raymond Poulidor, un hasard malencontreux ? », « Encyclopédie des présidents moustachus de la IIIéme République » et enfin « De quelle couleur était le caleçon de René Coty en 1953 ». Devenu un auteur à succès, il se maria en 1975 avec Gilberte de Lafapette avec qui il eût deux enfants Anne-Sophie et Félix-Jean, des triplés.

Lorsque le premier numéro de « Marianne » paraît, John Fitzgerald Pinchon est immédiatement séduit. Cependant ce n’est pas tant le contenu journalistique de l’hebdomadaire qui séduit Pinchon, non, c’est surtout la dernière page, une drôle de chronique tenu par Alain Rémond. Ni une ni deux, John Fitzgerald fonde avec Jean Edmond Le Crouchard le « Alain Rémond Fan Club ».

Le 3 Mai 2005, John Fitzgerald Pinchon se balade en famille à Brive la Gaillarde.

A 13h45, Pierre PetitPierre, marchand de piles de cintres et de chaussettes, se précipite sur la place Philippe Bouvard muni d’une tondeuse à gazon et saute sur le pauvre Pinchon.

Ses dernières paroles, recueillies par sa femme Gilberte furent « Ouï, aï, arrgl,a lgggl , ouï », qu’on ferait bien de méditer aujourd’hui.

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