Anniversaire
(Légende : A -Jean François Kahn ou Bruce Willis, on ne sait pas ; B- Guy Konopnicki ;C- Maurice Szafran ;D- François Bayrou, E -Alain Rémond)
Cette semaine, bon nombre de lecteurs de « Marianne » ont cru avoir fait une erreur et avoir acheté, non pas leur hebdomadaire préféré, mais « Gala » : doubles pages entièrement couvertes de photos mauvaises de célébrités en train de manger des petits fours, légendes ornées de noms de personnalités… Après vérification, il s’agissait juste d’un reportage sur la fête des 10 ans de « Marianne » (voir la photo tirée dudit magazine). En effet, pour cet anniversaire, l’équipe de Jean François Kahn n’a pas fait les choses à moitié : tout le gratin parisien invité (il y avait même, la classe, Jean François Derek) au Cirque d’Hiver, en tout, 4000personnes, des buffets signés Bocuse, Ducasse ou Veyrat (tu m’étonnes qu’il y avait 4000 personnes), un expo, des discours et Michel Delpech. Pour l’occasion, Alain Rémond, dans le numéro de l’hebdomadaire consacré à cet événement, devient chroniqueur mondain, avec il est vrai, beaucoup moins de talent que Paul Wermus.
Beaucoup moins de faste et de paillettes pour la soirée organisée par l’ « Echo de la Rillette sur Haurge ». C’était « à la bonne franquette » comme le dit Robert Pourpillon, le rédacteur en chef du quotidien qui fêtait ses trois ans et demi d’existence, « c’est une date », comme le dit M. Pourpillon. En tous cas, il y avait beaucoup de monde à la fête (32 personnes et 36 chiens ou chats) mais cependant beaucoup moins après que M. Pourpillon ait annoncé que le buffet n’était finalement pas de chez « Lenôtre » mais de chez « A la truie qui rie », célèbre traiteur de La Rillette. De nombreuses personnalités étaient présentes dont Jean Edmond Le Crouchard, le couche-tard doyen Haut Conseil pour le Rayonnement Intergalactique d’Alain Rémond, Gustave Lamicha, artsite-maçon ou encore Bertrand Poëloveck l’adjoint au maire délégué aux personnes âgées. La soirée s’est finit tout de même assez tôt, vers 20h45, « parce qu’après, y avait Sébastien à la télé » selon la formule de M. Pourpillon. Une manière de prouver que oui, la vie mondaine existe en dehors de Paris.
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