24 février 2007

Souvenirs


Souvenirs

En ce 4 décembre 1981, la liberté de la presse semble menacée ; un ministre voulait censurer une émission télé et le droit d’expression était menacé . Mais soudain, sur le plateau du journal télévisé de la nuit , arriva un justicier au blanc panache auréolé d’un rayon céleste venu pourfendre le ministre et défendre le journalisme.

Saint Alain Rémond, car c’était lui, vous l’avez reconnu, déclama son soutien à l’émission menacée, il faut sauver cet excellent programme de TF1 (oui, je sais, ça sonne bizarre), dit-il,

et halte là au ministre censeur. Une intervention passée à la postérité et fort heureusement sauvegardé par l’INA.

Disponible sur le site de l’institut, la vidéo permet de contempler SAS Rémond dans ses œuvres, un privilège malheureusement de plus en plus rare.

18 février 2007

Cérémonie

Cérémonie

Agence France Philorémond -MASSIGNY-15h :Depuis une quinzaine de jours, l’opinion publique avait été sensibilisée par SAS Alain Rémond sur les bienfaits vertueux des dynamos et autres alternateurs. Comme à son habitude, Jean Edmond Le Crouchard, l’infatigable doyen du Haut Conseil pour le Rayonnement Intergalactique d’Alain Rémond, a immédiatement réagi en déclarant « vouloir rendre un hommage à l’inventeur de la dynamo, Théophile Zénobe Gramme. Merci. Oui, la conférence de presse est finie. Comment ? Les toilettes, au fond à gauche. ».

Toujours est il qu’hier à 17 heures, sur la place Raymond Barre de Massigny sur Loire, devant la Sainte Chapelle Au Culte Rémondien, Monsieur Le Crouchard, accompagné du maire de la commune, monsieur Gontran Barbignon, a inauguré le monument commémoratif. Ce denier est en fait une statue allégorique représentant Gramme triomphant des ténèbres, œuvre du sculpteur chilien Vladimir Burokoswky.

Après avoir non sans difficulté couper le ruban sans ciseaux, ces derniers ayant été malencontreusement égaré, heureusement, que Monsieur Barbignon a des bonnes dents, après avoir coupé le ruban, donc, Monsieur Le Crouchard a prononcé un magnifique disccours malheureusement interrompu par un incident technique.

En effet, le maire de Massigny, quand il fut élu, avait lancé un vaste programme écologique et sportif en s’inspirant de l’œuvre de Théophile Zénobe Gramme, dont l’élément le plus visible est la nouvelle usine électrique. Celle ci fonctionne grâce à 250 employés qui pédalent pendant 12 heures chacun en se relayant alimentant ainsi la petite commune. Or, les ouvriers avaient décidé de se mettre en grève ce qui provoqua une panne générale d’électricité. De plus, la manifestation des « pédaleurs » paralysa de plus le centre ville pendant deux heures.

C’est donc dans une certaine cohue que s’acheva la cérémonie. Heureusement, le calme revint vers 20 heures. Monsieur Le Crouchard quant à lui, ne manquant pas d’humour est reparti en vélo, éclairé, bien sûr à la force du mollet par sa dynamo !

12 février 2007

Hommage


Hommage

Samedi dernier,10 février , on célébrait le vingtième anniversaire du cinquantenaire de la naissance de John Fitzgerald Pinchon, père du philorémondisme, assassiné sauvagement, le 3 Mai 2005 en plein Brive la Gaillarde, devant sa femme, Gilberte et son chien, Gilberte, également.

L’occasion pour nous de se replonger dans la vie de cet homme, maître à penser et guide spirituel des philorémonds.
Photo: Monument funèbre de John Fitzgerald Pinchon, à Massigny sur Loire, place Raymond Barre

John Fitzgerald Pinchon naquit donc un 10 février à Massigny sur Loire. Il avait alors deux ans et déjà ce salaud de Léon perçait sous son appart (en effet, le petit John Fitzgerald avait un voisin inférieur qui entreprenait des travaux. John Fitzgerald en garda une rancœur perpétuelle contre les chantiers).

Aujourd’hui, en se rendant à Massigny sur Loire, ont peut visiter au cœur du petit village provençal, sur la place Valéry Giscard d’Estaing, la maison natale de John Fitzgerald, une horrible bicoque avec un musée barbant, mais le restaurant est bon, ainsi que le modeste mausolée du grand homme (voir photo).

A l’âge de 4 ans, le petit John Fitzgerald perdit ses parents dans le terrible naufrage du « Vaillant », le 25 Juin 1941 au large de Clermont Ferrand.

Il fut alors recueilli par son oncle, Charles Eugène. Ce dernier eut très vite des rapports conflictuels avec son neveu. Rapidement, Charles Eugène devient tyrannique. Il n’hésitait pas à enfermer le petit John Fitzgerald pendant de longues nuits dans d’un placard obscur. Au fil des séjours dans la penderie, l’enfant acquit une détestation des cintres, symbole des punitions de son oncle, ce qui aura son importance comme on le verra plus tard.

A 10 ans, John Fitzgerald s’enfuit du domicile de son oncle, n’en pouvant plus des brimades de Charles Eugène. Il prit alors le Vierzon-Melun de 17h32, quai n°4.

A son arrivée, le jeune enfant, égaré et affamé fut bienheureusement accueilli par une troupe de cirque. Là, il acquit une solide éducation au côté de l’éleveur d’escargot, du sosie de Georges Clemenceau et du trapéziste infirme. A 17 ans, il dit adieu à ses amis et s’en alla vers de nouvelles aventures.

A 20 ans, il est engagé par « L’Hebdomadaire de Seine et Oise ». Il y fera découvrir à ses lecteurs les méfaits des cintres et des chantiers bruyants. Dans l’édition du 21 Janvier 1957 , il écrivit un formidable article sur l’absence de scrupules des marchands de piles.

Malheureusement, l’hebdomadaire, empêtré dans un scandale lié au marché du radis noir, fut obligé de déclarer faillite et John Fitzgerald fut viré. L’année suivante, à 25 ans il publia son livre majeur «Plus tu pédales moins vite, moins tu vas plus loin où éloge de Zénobe Théophile Gramme, inventeur de la dynamo », prix Congourt de la couverture la mieux utilisée 1962.

Suivront entre 1963 et 1997 : « Guide des stations belges et danoises », « La disparition de la pie cendrée et les résultats de Raymond Poulidor, un hasard malencontreux ? », « Encyclopédie des présidents moustachus de la IIIéme République » et enfin « De quelle couleur était le caleçon de René Coty en 1953 ». Devenu un auteur à succès, il se maria en 1975 avec Gilberte de Lafapette avec qui il eût deux enfants Anne-Sophie et Félix-Jean, des triplés.

Lorsque le premier numéro de « Marianne » paraît, John Fitzgerald Pinchon est immédiatement séduit. Cependant ce n’est pas tant le contenu journalistique de l’hebdomadaire qui séduit Pinchon, non, c’est surtout la dernière page, une drôle de chronique tenu par Alain Rémond. Ni une ni deux, John Fitzgerald fonde avec Jean Edmond Le Crouchard le « Alain Rémond Fan Club ».

Le 3 Mai 2005, John Fitzgerald Pinchon se balade en famille à Brive la Gaillarde.

A 13h45, Pierre PetitPierre, marchand de piles de cintres et de chaussettes, se précipite sur la place Philippe Bouvard muni d’une tondeuse à gazon et saute sur le pauvre Pinchon.

Ses dernières paroles, recueillies par sa femme Gilberte furent « Ouï, aï, arrgl,a lgggl , ouï », qu’on ferait bien de méditer aujourd’hui.

04 février 2007

Homonyme

Homonymes

Saviez vous que Alain Rémond était un joueur de billard, un cadre d’une entreprise spécialisée dans la production de vidéo projecteurs et un joueur de foot de Meurthe et Moselle ? Non ? Et pourtant, aussi incroyable que cela puisse paraître, toutes ces informations sont véridiques.

Nous le savons grâce à Monsieur Robert Van Robert, consultant technique du Haut Conseil pour le Rayonnement Intergalactique d’Alain Rémond. En effet, à la demande de l’infatigable Jean Edmond Le Crouchard, doyen dudit conseil, M. Van Robert s’est vu confié un audit concernant les homonymes d’Alain Rémond. Le résultat est sans appel. Les Alain Rémond prolifèrent. Il y en a partout. Ca pullule. Dans le cinéma, le sport, le commerce, partout.

Mais le plus intéressant est sans doute la deuxième partie du rapport de M. Van Robert. Ce dernier est allé rencontré ces gens qui portent le même prénom que Lui , ces hommes et ces femmes -bien sûr, mais moins- qui s’appellent Alain Rémond. Extraits :

« Je me rendis à l’adresse indiquée. Sur la boîte aux lettres, Le nom s’étalait en lettres grasses. Je sonne. Soudain, le choc.Le voilà. Alain Rémond est petit et poilu. Il mord. Je me rends compte de ma méprise. C’était le chien d’Alain Rémond. L’homme en question, lui, sort à peine de la maison. Il a l’air maussade. Pas très chaleureux. Aussi sympathique qu’une porte de prison. A posteriori, et après avoir réfléchi, je pense que le fait qu’il était 3 heures du matin y était peut être pour quelque chose. Bref, le sujet s’approche. Le dialogue est difficile :

«- Votre Serviteur : Bonjour monsieur !

-Alain Rémond : S’lut.

-VS : Voilà, je me présente, je m’appelle Robert Van Robert, je suis consultant Haut Conseil pour le Rayonnement Intergalactique d’Alain Rémond et on ma chargé de…ai ! Votre chien est en train de me mordre !

-AR : Jean-François, au pied !

-VS : Oui, on m’a chargé d’une enquête sur les homonymes d’Alain Rémond. Alors monsieur Rémond, ça fait quoi d’avoir un nom pareil à porter ?

-AR : Ben, au début, ça fait rire les gens. Puis y’a des avantages : les contraventions qui sautent, les cadeaux, tout ça…

-VS : Et y a-t-il des inconvénients ?

-AR : Bien sûr. Par exemple mon libraire se croit obligé de me donner « La Croix » alors que moi, je ne lis que « Paris Turf ». Et puis mon voisin est vendeur de cintres. Je vous raconte pas les réunions de quartier.

-VS : Au final, Monsieur Rémond, comment vivez vous cette bizarrerie ?

-AR : Oh, vous savez, ce n’est pas dramatique, j’aurai pu m’appeler Guy Konopnicki !* »

*Cher Monsieur Chabert –Patelot, Président du Fan Club extrémiste de Guy Konopnicki, Massigny sur Loire (13), il est inutile de m’écrire, ces propos ont été tenus par une personne qui m’est tout à fait étrangère.